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Annonces paroissiales

Compilation[1] des prédications de Pentecôte, 27-28 mai 2023

Baptêmes d’Eolia et de Lyana le dimanche

Textes bibliques :

  • Actes 2, 1-13
  • Jean 7, 37-39

Prédication sur : Une halte pour se désaltérer et respirer

De Patrick Schlüter

Jésus dit : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. “Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive jailliront de son cœur”

Une halte pour se désaltérer et pour reprendre souffle.

C’est ainsi que Jésus parle de la Pentecôte lors d’une venue à Jérusalem. Il anticipe ainsi le don de l’Esprit aux croyants. Cette parole, nous dit l’évangile de Jean, prend tout son relief après la mort et la résurrection de Jésus.

L’eau et la respiration. Ces images me parlent particulièrement dans ce temps que nous vivons. Après des mois bien chargés, je ressens le besoin d’une halte pour me désaltérer, me ressourcer et simplement respirer.

Nous le savons, notre paroisse va vivre de nombreux changements ces prochaines semaines avec d’abord le départ en congé sabbatique de Véronique Tschanz Anderegg, puis le départ de David Allisson dans le canton de Fribourg. Pour l’instant, le poste reste vacant car nous n’avons trouvé personne pour le remplacer malgré les démarches entreprises. Bien entendu, nous allons bénéficier d’appuis durant cette période avec la présence de René Perret notamment.

En parallèle, nous vivons aussi le changement de législature avec le renouvellement du Conseil paroissial. Il y a aussi des décisions importantes à prendre avec le processus EREN 2023, ainsi que des défis d’organisation pour l’année à venir notamment dans tout le domaine de la catéchèse.

Il y a aussi toutes les questions que le monde et la société nous posent. Parfois, quand on regarde le monde, on se demande quelle valeur a encore la vie humaine face à la guerre, face à la pression de la société, face au regard des autres.

Face à tout cela, il y a parfois de quoi perdre haleine et de se sentir un peu à sec !

Jésus dit : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. “Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive jailliront de son cœur”, comme dit l’Écriture

Pour Jésus, chacun et chacune est précieux. C’est cela qu’affirme le baptême. C’est aussi le rôle de l’Église de rappeler la valeur de chaque être humain aux yeux de Dieu. C’est ce que nous faisons quand nous baptisons. L’eau désaltère notre soif physique. L’eau du baptême désaltère notre soif d’aimer et d’exister.

En ce week-end de Pentecôte, c’est à une halte avec lui que nous invite le Christ. C’est lui la source de la vie, la source de notre foi, le fondement de l’Église. Tout cela, c’est le fruit de l’Esprit quand nous le laissons agir en nous.

La Pentecôte, c’est un événement extraordinaire. Parfois, nous nous imaginons que tout était facile pour la première Église. Nous aimerions aussi qu’un nouvel élan se crée aujourd’hui. Peut-être même que nous pourrions nous épuiser à vouloir le créer ou nous sentir coupables si nos envies ne se réalisent pas !

Nous oublions que, dès le début, il y a comme une ambiguïté : à Pentecôte, certains s’émerveillent d’entendre les disciples parler des merveilles de Dieu dans leur langue, alors que d’autres les croient ivres !

Cette ambiguïté ne peut pas être levée : c’est la liberté humaine face au message de l’évangile ! Oui, la Pentecôte est un événement extraordinaire, mais le vrai miracle, ce sont les vies transformées par l’amour de Dieu offert en Jésus-Christ.

La Pentecôte est un événement extraordinaire, mais pas pour impressionner. Elle nous transforme de l’intérieur. L’Esprit de Dieu nous faire comprendre Jésus-Christ mort et ressuscité comme la source pour renouveler nos vies.

Alors, prenons le temps de nous arrêter, de nous laisser habiter par l’Esprit de Dieu, de l’entendre dans la musique, de le respirer par le chant, de le reconnaître dans les visages de nos frères et de nos sœurs, de le voir à l‘œuvre dans les paroles des jeunes comme ce week-end où nous vivons 2 baptêmes ou dimanche prochain avec les baptêmes et confirmations des catéchumènes.

Avec le Christ, par son Esprit, nous sommes appelés à faire encore et toujours avec lui le passage de la mort à la vie : laisser mourir nos illusions, nos craintes, nos culpabilités pour aller vers la vie, la joie simple d’être aimé de Dieu et d’aimer les autres. C’est comme de l’eau que l’on reçoit et que l’on donne, comme une respiration.

Alors, quand nous buvons à cette source, nous pouvons aussi la laisser couler pour les autres. C’est ce que je nous souhaite, pour nous et pour notre Église dans les temps à venir.

Jésus dit : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. “Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive jailliront de son cœur”

Amen.


[1] Cette prédication a été donnée en 2 versions raccourcies : 27 mai, culte musical, 28 mai, culte avec 2 baptêmes

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Cultes à Môtiers (27.5.2023) et à Couvet (28.5.2023)

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Invitation pour le culte musical et chanté de Pentecôte

La vie du ressuscité à partager après l’Ascension – prédication de David Allisson 18 mai 2023

Lien pour ouvrir le fichier pdf des textes du culte

Jeudi de l’Ascension 18 mai 2023 Les Verrières

Lecture de la Bible

Actes des Apôtres 1,1-11
Mathieu 28,16-20

Prédication

Prédication de David Allisson

L’Église célèbre aujourd’hui l’Ascension et dans cette période de l’année, vit le temps de Pâques, le temps de la résurrection.

Le Christ est ressuscité.

Il est vraiment ressuscité !

Ces acclamations pascales, cette manière de crier la joie de Pâques, nous les disons comme si nous étions tout contents de retrouver le compagnon disparu deux jours et demi plus tôt. Nous les disons comme si nous allions reprendre une relation qui s’était interrompue. Ce qui nous avait anéanti n’est plus. Jésus est ressuscité. Maintenant on continue comme avant.

Mais ce n’est pas le cas. Jésus ressuscité n’est plus le même. Notre relation avec lui n’est plus la même. 

Des fois, je me dis que cela serait plus facile d’en rester au tombeau vide et à cette proclamation que Jésus, le rabbi, le maître est revenu à la vie et que certains ont cru et d’autres non. Ainsi, la résurrection remettrait les choses en ordre un peu comme elles étaient jusqu’avant la crucifixion.

Le tombeau vide et les apparitions du ressuscité sont décrits dans l’évangile. C’est passionnant à découvrir et important dans notre cheminement spirituel d’en chercher la signification. Mais si on regarde les événements de la foi dans leur ensemble on voit et on prend conscience que cet envoi que Jésus donne vient immédiatement après les récits de résurrection. Il y a un lien fort entre ces événements. Cet envoi de Jésus, je l’aurais spontanément situé dans un après, par exemple comme une parole dite au moment de l’Ascension que nous rappelons aujourd’hui. Or l’Ascension est pour l’Eglise dans le temps liturgique de Pâques et l’Ascension se trouve bel et bien dans le mouvement de la résurrection. C’est bel et bien un récit de Pâques.

C’est d’ailleurs comme s’il y avait une explosion de cette vie du ressuscité qui se répand dans le monde.

Ce dimanche matin-là, tout commence au tombeau, dont les femmes disent qu’il est vide et où les anges ont signalé que Jésus était vivant.

Les femmes sont les bonnes personnes pour recevoir et transmettre une nouvelle aussi hallucinante et incroyable. Elles sont les bonnes personnes, parce qu’elle se mettent en chemin pour annoncer cette nouvelle.

S’éloignant à peine du tombeau, alors qu’elle sont encore sur le chemin, Jésus leur apparaît.

La nouvelle commence à se répandre et parvient à Jérusalem, en ville. Les chefs des prêtres sont contrariés par la tournure des événements et paient les soldats pour qu’ils fassent croire que les disciples sont venus voler le corps pour pouvoir dire qu’il est ressuscité.

Du tombeau au chemin à Jérusalem, le vent de la résurrection vient jusqu’en Galilée, où les disciples avaient rendez-vous. Cette Galilée un peu éloignée où les habitants sont encore Juifs, mais d’où on n’attend pas grand-chose de bon quand même.

On s’éloigne du centre de la présence de Dieu qu’est Jérusalem et son temple.

C’est là, en Galilée, sur une montagne ou une colline, que Jésus souffle encore plus loin la vie qu’il promet en envoyant les disciples vers les nations. Vers les nations, cela veut dire vers les non Juifs, les païens, ou vers le monde entier.

Il y a quelques heures à peine, la résurrection bouleversait quelques personnes autour d’un tombeau et maintenant sa nouvelle et ses conséquences se déploient vers le monde entier.

Les prophètes avaient annoncé depuis longtemps l’ouverture universelle de l’action de Dieu en évoquant le retour de toutes les nations vers Jérusalem. La parole de Jésus réaffirme l’attention de Dieu pour le monde entier, mais cette fois, c’est lui qui va aux nations. La bonne nouvelle se répandra dans le monde entier, depuis le tombeau laissé vide par le Christ ressuscité.

Voilà aussi notre mission. Voilà aussi ce qui nous est demandé. Faire dans toutes les nations des disciples en baptisant et en enseignant à pratiquer ce que commande Jésus.

Nous entendons ces paroles et nous les vivons dans la célébration du culte et dans nos vies personnelles. Comme les disciples, quand nous entendons ces paroles, nous sommes en train de rencontrer Jésus, le crucifié ressuscité.

Comme les disciples, nous réagissons de manières diverses : « ils l’adorent mais certains hésitent à croire ».

Nous sentons la force de la résurrection qui fait vivre l’Église depuis bientôt 2000 ans. Nous sentons aussi la fragilité et la faiblesse de l’Eglise dans le doute et les erreurs.

Hé, bien. C’est sur cette Église-là que le Christ a compté pour être présent dans le monde. Il a pu faire autrement, parce qu’il s’est déjà manifesté avant, comme nous pouvons le lire dans l’Ancien Testament. Il est venu lui-même pour y vivre et y mourir. 

Pourtant, le Christ partage cette vie intense et vraie dans cette Église fragile, qui hésite à croire et qui se trompe. Il partage la Vie avec ses disciples pour qu’ils manifestent à leur tour la présence vivante de Dieu dans le monde. Par la présence des disciples, le Christ est présent. Par notre présence, le Christ est présent.

La promesse de Pâques, c’est la réalisation de cette promesse que nous lisons à Noël au tout début de l’Évangile de Matthieu : « « La jeune fille attendra un enfant. Elle mettra au monde un fils. On l’appellera Emmanuel, ce qui veut dire « Dieu avec nous » » (Mt 1,23). En général, nous faisons comme si le récit de Noël était la réponse à cette annonce, sans trop souligner le fait que Joseph nomme le nouveau-né Jésus et non Emmanuel. En fait, la dernière ligne de l’évangile de Matthieu est un rappel de cette annonce et marque le fait que Jésus réalise cette annonce dans sa promesse « je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps. »

Le Christ est ressuscité.

Il rencontre ses disciples, sur la montagne dans cette Galilée où il a marché avec eux, où il a donné des enseignements, où il leur a indiqué le cœur de l’enseignement à pratiquer. Souvenez-vous, quelques pages plus haut dans l’évangile de Matthieu, un maître de la loi est venu demander à Jésus quel est le plus grand commandement de la loi. « Jésus lui répondit : « « Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton être et de toute ton intelligence. » C’est le plus important et le premier des commandements. Et voici le deuxième commandement, qui est aussi important que le premier : « Tu dois aimer ton prochain comme toi-même. » Toute la loi de Moïse et tout l’enseignement des prophètes dépendent de ces deux commandements. » » Mt 22,37-40

« Les disciples l’adorent mais certains hésitent à croire »

Nous voilà exactement au même point que les disciples. Nous sommes nous-mêmes disciples. Nous avons reçu le baptême, nous avons entendu l’enseignement de Jésus. Nous recevons aujourd’hui la nouvelle que le Christ est vivant et qu’il est avec nous chaque jour de notre vie.

Avec joie et adoration, avec nos doutes et nos hésitations, nous sommes priés de faire passer la nouvelle. Nous sommes priés de respecter ce commandement d’aimer Dieu, d’aimer les autres et de nous aimer nous-mêmes.

La demande est précise. Elle laisse aussi beaucoup de place à notre créativité. Répandre la nouvelle, c’est en parler autour de soi, à ses proches, à ses voisins. Cela peut aussi être saisir des occasions publiques de parole ou de service. Par une attention à l’autre et le respect de la création, répandre la nouvelle que la vie de Dieu est présente dans notre monde. Cela se traduit dans 1000 petits gestes ou paroles du quotidien. Cela est aussi mis en grandes actions avec des buts précis comme nous sommes invités à le faire dans les informations et soutien aux projets de la campagne de carême dont nous parlons beaucoup chaque printemps. Ces actions participent aussi à répandre cette nouvelle que la vie du Christ nous fait vivre aujourd’hui d’une manière plus vraie, plus profonde et que cette respiration de vie divine est disponible pour chacune et chacun.

Le Christ est ressuscité et nous vivons de sa vie.

Accueillez la nouvelle, réjouissez-vous, respirez cette résurrection, partagez-la.

Amen.

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Je suis le chemin, la vérité et la vie – prédication de David Allisson 7 mai 2023

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Culte du dimanche 7 mai 2023 – 40 ans de l’orgue de La Côte-aux-Fées

Lecture de la Bible

1 Pierre 2,4-9
Jean 14,1-12

Prédication

Prédication de David Allisson

« Le chemin, la vérité, la vie, c’est moi. Personne ne va au Père sans passer par moi. ».

Si un verset biblique est connu des chrétiens, c’est bien celui-là !

Certains le citent même comme une réponse définitive à certaines interrogations. Il est plutôt pratique, parce qu’il peut répondre à toutes les questions. Étant donné qu’il parle en images, il peut s’adapter à tout.

« Hé ! oui, quel est le problème ? Si Jésus est le chemin, suis-le, il te conduit à Dieu. » En disant cela, en nous disant cela, nous nous cachons certaines questions non résolues de ce texte de l’Évangile de Jean.

En fait, cette affirmation de Jésus nous met en relation avec lui en tant que messager privilégié de Dieu. Cette relation à Jésus doit nous permettre de découvrir la révélation de Dieu dans notre humanité. Si Jésus est le chemin, la vérité et la vie, ce n’est pas une réponse à mes problèmes ou à mes questions. C’est plutôt la proposition d’une manière de chercher ces fameuses réponses ou solutions.

Offrir ce verset en guise de réponse universelle risque de soulever bien plus de questions que de proposer de réponses.

Méditer et accueillir cette parole du Christ est pertinent et enrichissant. Je peux vous assurer qu’il m’a déjà permis d’avancer et même de résoudre certaines questions difficiles de ma vie. En disant qu’il laisse des questions ouvertes, et qu’il ouvre plutôt des chemins de recherche, je pense en fait que c’est très bien comme cela.

En abordant ce passage, je ne veux pas donner les solutions aux problèmes que vous vous posez sur ce texte depuis longtemps. J’aimerais plutôt nous mettre au défi, nous chrétiens, de nous mettre en route et de nous mettre à l’œuvre sans tout savoir et sans tout connaître.

Heureusement ou malheureusement, notre humanité nous oblige à vivre avec beaucoup de questions non résolues.

Pourquoi le deuil et la mort ? Pourquoi la maladie et le malheur ?

Comment sont les demeures que Jésus part nous préparer auprès du Père ?

Comment est Dieu ? Jésus dit ici que celui qui l’a vu a aussi vu le Père. Nous qui n’avons pas vu Jésus, pouvons-nous aussi dire que notre foi nous permet de connaître Dieu ? 

Jésus nous laisse, à nous croyants, une grande marge de manœuvre. Nous voilà devant une situation où nous devons apprendre à user de notre liberté.

Et même plus : Jésus nous demande de l’initiative. « Si quelqu’un croit en moi, il fera lui aussi les actions que je fais. Cette personne fera même des actions encore plus grandes, parce que je vais près du Père. » (Jean 14,12)

En renvoyant à ce qu’il a fait et ce qu’il a dit, Jésus nous renvoie aussi à notre propre vie et à nos responsabilités. Dans les discours d’adieu de l’évangile de Jean, dont ce passage fait partie, Jésus dit à plusieurs reprises qu’il va envoyer le Paraclet, le Saint-Esprit.

Laissons-nous inspirer et laissons Dieu agir en nous.

Disponibles à l’action de Dieu en nous, nous ouvrirons le passage au Seigneur pour nous livrer la vraie connaissance de lui-même qu’il est en mesure de nous proposer.

C’est vrai que nous ne comprenons pas du premier coup tout ce que Dieu veut de nous.

C’est vrai que nous sommes hésitants sur le chemin à prendre et que nous aimons parfois arranger la vérité.

Mais la vie que nous avons reçue est autre.

Jésus laisse certaines de nos questions ouvertes. Mais il nous appelle encore et toujours à la vie.

Le Christ affirme : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ».

Nous sommes invités à faire davantage que simplement entendre cette affirmation. Nous sommes invités à intégrer cette présence du Christ dans nos vies au point d’en recevoir l’enthousiasme pour un engagement qui changera le monde !

Notre engagement au service du Christ change le monde parce qu’il manifeste la présence de Dieu dans notre humanité.

Le Christ comme chemin, c’est celui qui nous mène à la vérité et à la vie de Dieu. C’est lui qui nous donne la force et l’enthousiasme de l’engagement au service du Christ et au service des autres.

Lorsqu’une situation est si difficile qu’il nous semble que nous ne devrions pas avoir la force de la surmonter, il arrive que nous recevions le cadeau de ressources qui nous permettent de passer l’épreuve.

La foi au Christ nous assure de la présence de Dieu et du Christ dans ces moments d’épreuves où nous nous demandons  ce qui pourra bien nous tenir debout jusqu’à la fin.

Mais le Christ est aussi présent dans l’accomplissement de notre tâche de tous les jours. C’est lui qui nous donne la force et surtout la joie de prendre plaisir à la vie que nous vivons et à ce que nous faisons pour contribuer à ce que cette vie soit possible.

Animés par le Christ lui-même, nous sommes tous invités à nous mettre au travail pour que l’Évangile soit proclamé, partagé et vécu dans notre entourage et dans notre région.

Et tant pis si toutes nos questions ne sont pas résolues et que certaines restent sans réponse.

Trouver toutes les réponses n’est pas le but de notre vie. Le but de notre vie est de vivre en lien avec le Dieu de Jésus Christ qui nous permet de vivre en vérité. Il nous appelle, pour l’amour de son nom au respect des uns et des autres, au soutien mutuel et à l’attention vis-à-vis de notre monde.

Notre engagement au service du Christ nous fait vivre cela chaque jour un peu plus intensément.

Amen.

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Le chemin, la vérité, la vie, c’est moi – Jean 14,1-12

Texte lu au culte dimanche 7 mai 2023

1 Jésus dit à ses disciples : « Ne soyez pas inquiets, croyez en Dieu et croyez aussi en moi. 2 Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup d’endroits pour habiter. C’est pourquoi je vous ai dit : “Je vais vous préparer une place.” 3 Et, quand je serai allé vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi. De cette façon, vous serez vous aussi là où je suis. 4 Et le chemin qui conduit là où je vais, vous le connaissez. » 5 Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment est-ce que nous pourrions connaître le chemin ? » 6 Jésus lui répond : « Le chemin, la vérité, la vie, c’est moi. Personne ne va au Père sans passer par moi. 7 Si vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. À partir de maintenant, vous le connaissez et vous l’avez vu. » 8 Philippe dit à Jésus : « Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. » 9 Jésus lui répond : « Philippe, je suis avec vous depuis si longtemps, et tu ne me connais pas ? Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ? 10 Je vis dans le Père et le Père vit en moi. Tu ne crois pas cela ? Les paroles que je vous dis ne viennent pas de moi, mais le Père habite en moi, et c’est lui qui agit. 11 Croyez-moi quand je vous dis : “Je vis dans le Père, et le Père vit en moi.” Sinon, croyez au moins à cause de mes actions.

12 « Oui, je vous le dis, c’est la vérité : si quelqu’un croit en moi, il fera lui aussi les actions que je fais. Cette personne fera même des actions encore plus grandes, parce que je vais près du Père.

La Bible Parole de Vie – Jean 14,1-12